Diagnostic & Traitements

DIAGNOCTIC DE 
L' ENDOMETRIOSE

Les étapes du diagnostic : 

Entretien détaillé avec votre médecin traitant, ou gynécologue ou spécialiste de l'Endométriose si il y a déjà une suspicion de la maladie, on appelle cela une anamnèse. Avant de vous présenter à votre rendez-vous, préparez une liste de vos symptômes et une liste de questions. Relativement important, ne pas hésiter à demander préalablement, si ils connaissent bien la maladie afin d'éviter une perte de temps. 

Examen gynécologique, palpation et inspection soigneuse du vagin et du col, ainsi que la mobilité des ligaments et de l'utérus. 

L'échographie pelvienne ou vaginale, visibilité des kystes de l'ovaire et des lésions de la cloison recto-vaginale. (lu par une personne connaissant la maladie)

L'échographie endovaginale: Deux arguments permettent d'améliorer la performance de l'échographie: La présence des striations linéaire ou de nodules échogènes dans la zone sous- muqueuse et l'identification d'un épaississement asymétrique du myomètre. Les zones péritonéales hémorragiques et pigmentées révèlent la présence de l'endométriose dans 73 % des cas. Les kystes ovariens chocolatés montrent un taux positif à l'Endométriose plus élevé. 

Procédés d'imagerie tels que l'échographie ou IRM. Mais il est préférable l'IRM. Il s'avère que souvent on ne voit pas toutes les lésions endométriosiques, voir aucunes.(Bon à savoir) L'hystéro-salpingographie, essentiellement pour le diagnostic de l'adénomyose ou des lésions tubaires. 

Laparoscopie ou Coelioscopie: afin confirmer formellement le diagnostic et éventuellement retirer en même temps les foyers d'endométriose. 

Le diagnostic de certitude ne peut être posé que par la cœlioscopie (intervention chirurgicale). 

Les arguments en faveur d'une endométriose sont d'abord cliniques: dysménorrhée, dyspareunie, spotting prémenstruel (petites pertes de sang précédant les règles), constipation ou diarrhée ( alternance ) au moment des règles, douleurs déclenchées au toucher vaginal en arrière de l'utérus. L'échographie:Dès 1979, l'endométriose a fait l'objet d'études corrélant les données cliniques et échographiques. Les premières évaluations ont révélé une faible capacité de l'échographie à détecter l'endométriose, sa sensibilité et sa spécificité diagnostiques apparaissaient assez faibles. Depuis, les progrès de l'échographie, en particulier avec les sondes vaginales, on a permis d'améliorer ses performances pour des lésions bien précises.

Les Traitements

Les Progestatifs:

Leur utilisation est ancienne, pour des périodes de 3 à 6 mois. Mais leur effet androgénique et anabolisant fait qu'ils ne sont plus guère utilisés car ils occasionnaient parfois des prises de poids et un hirsutisme. On préfère les progestatifs de type pregnane comme le Lutenyl, ou le Luteran. Ils ont moins d'effets secondaires de type anabolisant (prise de poids). Durant leur prise en continu, il n'y a pas de possibilité de grossesse car ils bloquent l'ovulation. Les progestatifs peuvent également être utilisés sous la forme de stérilet à la progestérone (Mirena) qui libère au niveau pelvien une dose infime de progestérone en continu. (Mais souvent mal supporté)

La Pilule œstroprogestative (combinée):

Elle peut être prise en continu, c'est-à-dire en ne respectant pas l'arrêt classique de 7 jours entre deux plaquettes. L'effet est double. Cette prescription entraîne une atrophie de l'endomètre (et donc de l'endométriose) et empêche la survenue de règles douloureuses. Ceci n'a aucune conséquence délétère supplémentaire par rapport à la prise classique de la pilule. Sous ce type de traitement, la survenue de petites pertes de sang peut se produire, ce qui ne doit pas entraîner l'arrêt. On préfère dans cette indication les pilules dites de première ou de deuxième génération comme le Minidril ou l' Adepal. Bien sûr il n'y a pas de possibilités de grossesse avec ce traitement. La maladie peut cependant continuer à progresser sous pilule en continu et des contrôles réguliers sont conseillés!

Anti-inflammatoires non stéroïdiens: 

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) inhibent la sécrétion de prostaglandines ce qui réduit la douleur. Ils sont d'autant plus efficaces qu'ils sont pris tôt dès les premiers symptômes. Les principaux AINS prescrits sont le Ponstyl, l'Antadis, le Bi-profenid par exemple. A savoir : Si un traitement hormonal prolongé est nécessaire, on peut soulager les symptômes associés en prescrivant un traitement hormonal spécial, à faible dose œstrogènes.

Les traitements par Analogues 

de la GnRH

Les analogues de la GnRH bloquent l'hypophyse et de ce fait les ovaires ne sont plus stimulés par la LH et la FSH. Les ovaires ne sécrètent presque plus d'œstrogènes. La croissance de l'endomètre et de l'endométriose est bloquée. « Les analogues de la gonadolibérine (analogues de la GnRH) sont des substances de synthèse qui possèdent une structure proche de celle de l'hormone qui régit le cycle, la GnRH. Elles neutralisent les récepteurs de la GnRH sur les cellules et empêchent ainsi la libération des hormones folliculostimulantes (FSH) et lutéinisantes (LH), qui maintiennent et régulent le cycle. Par conséquent, le taux d'œstrogènes baisse également. De cette manière, les femmes qui suivent ce traitement sont provisoirement plongées dans une ménopause artificielle et le cycle s'arrête. Au terme du traitement, le cycle normal se rétablit souvent en l'espace de deux à trois mois. » Mais à l'arrêt des traitements le processus d'endométriose reprend. Il s'agit de prescription longue le plus souvent pour 3 à 6 mois sous forme injectable : 1 injection par mois ou par 3 mois. Les produits les plus couramment utilisés en France sont le Décapeptyl 3 mg ou 11 mg et l'Enantone 3.75 ou 11.25 mg.

Description du Décapeptyl :

Le Décapeptyl est une hormone de synthèse composée des triptoréline à raison de 0,1 mg par flacon, de 3 mg ou de 11,25 mg par flacon. Par voie intramusculaire pour le Décapeptyl à libération prolongée de 3 mg et par voie intramusculaire pour le Décapeptyl à libération prolongée de 11,25 mg. Ce médicament, fait partie des agonistes de la LH-RH, appelé également analogue de la LH-RH ou GnRH.Le Décapeptyl est médicament qui contient une hormone de synthèse agissant sur les organes de la reproduction. Ce médicament est utilisé pour traiter l'endométriose et la stérilité chez la femme. Endométriose à localisation génitale et extra-génitale (du stade I au stade IV)

Infécondité féminine : Traitement complémentaire, en association avec les gonadotrophines (hMG, FSH, hCG), au cours d'une induction de l'ovulation en vue d'une fécondation in vitro suivie d'un transfert d'embryon (FIVETE). La durée du traitement est limitée à 6 mois. Il n'est pas souhaitable d'entreprendre une seconde cure par la triptoréline ou par un autre analogue de la GnRH. Le Décapeptyl est également employé pour empêcher le développement anormal de la prostate chez l'homme. Il participe donc aux traitements palliatifs du cancer de la prostate hormono-dépendants avec métastases . Le cancer du sein peut également être traité par ce médicament avant la ménopause dans le cadre d'une alternative à l'ovariectomie. Il est parfois également employé pour le traitement des pubertés précoces de l'enfant (avant huit ans).Contre-indications : Grossesse et allaitement. Si le traitement est démarré par erreur durant la grossesse il est nécessaire de l'arrêté. Le diagnostic de grossesse doit être posé avant de débuter le traitement. Il existe un effet tératogène (malformations de l'embryon).

Posologie : Le médicament est injecté par voie sous-cutanée ou par voie intramusculaire selon le dosage indiqué par le corps médical. La posologie est strictement individuelle selon les cas.

Effets indésirables "cités" : Réaction allergique, Douleur dans la zone injection, Bouffées de chaleur, Sécheresse vaginale, Prise de poids, Instabilité émotionnelle, Céphalées (maux de tête), Douleur des muscles, Douleurs articulaires, Nausées, Vomissements, Douleurs abdominales, Risque de survenue de décalcification surtout si le traitement est prolongé.

Description de l Enantone :

Ce médicament contient une hormone de synthèse qui agit sur les organes de la reproduction.

Il est utilisé dans le traitement : du cancer de la prostate, du cancer du sein, de l'endométriose chez la femme, des pubertés précoces chez l'enfant, de certains fibromes utérins pour en diminuer la taille (solution LP à 3,75 mg).

Substances actives : Leuproréline, Leuproréline acétate Attention: Lorsque ce médicament est utilisé chez la femme: l'absence de grossesse doit être confirmée par un test avant de commencer ltraitement; la survenue de saignements vaginaux après le premier mois de traitement doit conduire à consulter rapidement votre médecin.

Posologie usuelle: 1 injection à 3,75 mg toutes les 4 semaines ou 1 injection à 11,25 mg tous les 3 mois.

Effets indésirables possibles "cités" : Réaction au site d'injection: rougeur, douleur, œdème. Bouffées de chaleur, maux de tête, sécheresse vaginale, instabilité émotionnelle, douleurs osseuses, douleurs musculaires, diminution du volume des seins, œdèmes des membres inférieurs.( la liste reste longue ) Risque de décalcification (Ostéoporose), notamment lors des traitements prolongés.

Déclarer un effet indésirable non mentionné: ANSM

Base de données publiques des médicaments

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